Le 7 novembre dernier, l’AFPS et ses partenaires appelaient à une journée nationale pour que soit mis fin à la commercialisation en France des produits des colonies israéliennes.
Le contexte pouvait paraître difficile après les deux arrêts de la Cour de Cassation assimilant l’appel au boycott à une incitation à la discrimination. Ces arrêts, dont les observateurs soulignent le côté surréaliste, ont eu au contraire l’effet inverse et ont boosté nos groupes locaux et les collectifs qu’ils animent, mobilisés autour de ce 7 novembre.
Le message doit être clair pour tous : l’action citoyenne pour contraindre Israël à se conformer au droit ne sera pas étouffée. Les pressions grossières des soutiens inconditionnels de la politique israélienne ne nous feront pas taire et finiront par se retourner contre leurs auteurs.
L’accueil très largement positif rencontré par les militants auprès de la population nous renforce dans notre détermination à aller plus avant et à obtenir effectivement le retrait des produits de la colonisation des rayons de la grande distribution. Résultant d’une violation du droit international et des Conventions de Genève, ils devraient être interdits depuis longtemps.
C’est un objectif de premier ordre pour nous en France, dans le cadre de la campagne internationale Boycott, Désinvestissement, Sanctions en réponse à la fuite en avant criminelle des dirigeants de Tel Aviv.
Il se double désormais clairement d’une bataille de longue haleine pour faire respecter ce droit élémentaire qu’est la liberté d’expression.
Le Bureau national